Une Française emprisonnée en Iran: "Ce qu'on lui reproche, c'est d'être une espionne"
Son arrestation remonte à mercredi dernier, mais le Quai d'Orsay a révélé l'information seulement lundi. Clotilde Reiss, une universitaire de l'IFRI (Institut français des relations internationales) achevait une mission de 5 mois comme lectrice à l'université d'Ispahan, à Téhéran. C'est quand elle a voulu prendre l'avion pour rentrer en France qu'elle a été arrêtée. Motif: son téléphone portable contenait des photos des manifestations anti-Ahmadinejad. Ou, autre version signalée par France Info, elle aurait envoyé un mail contenant des photos des manifestations à un ami.
Sur France Info, Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, explique qu'une manoeuvre diplomatique discrète a échoué: "Ce qu'on lui reproche, c'est d'être une espionne. C'est absurde! Comme la plupart des Iraniens, elle a pris des photos des manifestations, en toute innocence. Ce que je pense, c'est que cette accusation ne tient pas. Nous avons demandé aux autorités iraniennes de la libérer. D'abord, nous avons agi dans la discrétion. Maintenant, j'appelle solennellement les autorités iraniennes à la libérer. Nous n'allons pas en faire une histoire entre les 2 pays. Je ne pense pas que les Iraniens puissent une seconde croire que ce qui se manifestent dans leur rue puissent s'arrêter en arrêtant des innocents."
Sur France Info, Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, explique qu'une manoeuvre diplomatique discrète a échoué: "Ce qu'on lui reproche, c'est d'être une espionne. C'est absurde! Comme la plupart des Iraniens, elle a pris des photos des manifestations, en toute innocence. Ce que je pense, c'est que cette accusation ne tient pas. Nous avons demandé aux autorités iraniennes de la libérer. D'abord, nous avons agi dans la discrétion. Maintenant, j'appelle solennellement les autorités iraniennes à la libérer. Nous n'allons pas en faire une histoire entre les 2 pays. Je ne pense pas que les Iraniens puissent une seconde croire que ce qui se manifestent dans leur rue puissent s'arrêter en arrêtant des innocents."